Le noir se fait attendre, 2015, vidéo monocanal, son, 04:22 env.

(vidéo-installation), Souvenir de l’impermanence, exposition du 14 octobre au 2 décembre 2016, L’aparté, lieu d’art contemporain, Lac de Trémelin, 35750 Iffendic, France.

Au fond on est perdu, être perdu comme être aveugle, sans capacité de reconnaître ; l’ignorance qui permet voir. En étant perdu, tout est inattendu et quasiment rien n’est attendu ; seulement la certitude du noir qui se promène dans sa latence.

Le noir se fait attendre, l’attente n’attend rien, l’attente donne de l’attention. L’attente n’a pas de fin, le noir se fait attendre infiniment, le noir devient l’inattendu, de l’attente inépuisable.

Le noir est puissance, il n’est point prévisible.
Perdu, j’attends l’inattendu.

Je me perds pour voir !

— Il reste encore des photos à voir (bien que la photo, bien sûr, ne suffise pas).